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Bénin-Justice: les ''suspicions légitimes'' de Me Lionel Agbo sur le Procureur Togbonou

Bénin-Justice: les ''suspicions légitimes'' de Me Lionel Agbo sur le Procureur Togbonou

Avocat et homme politique béninois, Me Lionel Agbo est sorti du mutisme dans lequel il s’était muré depuis l’élection présidentielle dernière pour opiner sur certains faits dont la récente nomination du magistrat Gilbert Togbonou au poste de Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou.

Avocat et homme politique béninois, Me Lionel Agbo est sorti du mutisme dans lequel il s’était muré depuis l’élection présidentielle dernière pour opiner sur certains faits dont la récente nomination du magistrat Gilbert Togbonou au poste de Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou.

Lionel Agbo, avocat et ancien porte-parole du président Yayi

La nomination du magistrat Gilbert Ulrich Togbonou au poste de Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou n’a rien de rassurant, en tout pour Me Lionel Agbo. Invité ce dimanche de l’émission ''Sans langue de bois'' de la radio privée Soleil fm, l’avocat et ancien porte-parole du président Boni Yayi n’a pas caché sa peur bleue des Procureurs de la République. « J’ai toujours craint, tout le monde a toujours craint les procureurs de la République; ils sont sous pression permanente », a déclaré Me Agbo.  Il soupçonne des manœuvres derrière cette nomination du magistrat Togbonou. « J’ai des raisons d’avoir des suspicions légitimes », a expliqué l’ancien porte-parole du président Yayi qui ne garde aucun bon souvenir du nouveau Procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou. Le magistrat Togbonou, il y a quelques années, est celui qui a prononcé la condamnation dans l’affaire d’offense au chef de l’Etat de l’époque Boni Yayi. Me Lionel Agbo apprend qu’à l’époque, « aucune procédure n’a été respectée » et que tout le monde savait qu’il irait en prison, conformément à la volonté du chef de l’Etat avec comme bras armé, le magistrat Togbonou. L’ancien porte-parole  à l’époque, avait été contraint de quitter le pays pour échapper à la prison.