Guy Mitokpè, opposant et ex-parlementaire béninois

Guy Mitokpè rappelle aux Béninois leur devoir « éternel » de poser de grandes actions. Selon l’ex-député, ce n’est qu’ainsi qu’ils vont transformer « l’histoire en épopée ». Pour le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, le Bénin n’est pas n’importe quel pays. Dans un post sur sa page Facebook, l’ex-parlementaire a donné deux raisons fondamentales pour que ses compatriotes poursuivent la Résistance en 2020. Selon Guy Mitokpè, Dieu a posé deux couronnes sur le Bénin. L'une, explique-t-il, est faite « d'or qu'on appelle la République », et la seconde « faite de lumière qu'on nomme la Démocratie ».

Pour l’opposant, ce sont ces deux couronnes qui donnent au peuple béninois la force et le droit de rester debout devant l'univers agenouillé. « Oui le Bénin cette terre où ont vécu d'Augustes morts et où cohabitent aujourd'hui d'illustres vivants, le Bénin qui fils aîné de l'Afrique, après en avoir été l'étoile avec Béhanzin, en était devenu le soleil grâce à la conférence des forces nationale de 1990 », vante l’ex-parlementaire.

C’est pour défendre cet héritage, estime Mitokpè, que la Résistance des Béninois est « non seulement légitime mais aussi glorieuse ». Les Béninois, poursuit-il, sont en résistance pour que la « dignité royale de la pensée libre soit maintenue ». Pour le député, c’est également pour que le Bénin continue d’être grand dans le futur. « L'histoire nous enseigne que là où le Bénin tombe, l'Afrique tombe tout aussi bien. Mais là où le Bénin reste debout l'Afrique se maintient. Je dis cela pour que nous n'oublions pas que c'est nous qui avons donnés à nos voisins et bien au-delà, le goût de la démocratie et de la liberté », écrit l’opposant au pouvoir du président Patrice Talon. Pour lui, il est hors de question que le Bénin donne à cette Afrique qui le prend pour modèle, « le goût des exils politiques forcés, et de l'arrogance politique ».

Après avoir souhaité ses vœux de bonheur, de paix et de prospérité partagée pour l’année 2020, Guy Mitokpè a invité ses compatriotes à maintenir le cap pour le retour de l’Etat de droit. « Notre lutte pour plus de justice sociale et pour plus de démocratie, doit connaître en cette nouvelle année 2020, une nouvelle détermination, il nous faudra beaucoup plus de pragmatisme », a exhorté l’ex-parlementaire de la 7^e législature.