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Un ancien vice-président de Facebook l’accuse de détruire la société

Un ancien vice-président de Facebook l’accuse de détruire la société

Le réseau social de Mark Zuckerberg, le plus grand au monde, est mis au banc des accusés par l’un de ses anciens cadres, Chamath Palihapitiya.

Le réseau social de Mark Zuckerberg, le plus grand au monde, est mis au banc des accusés par l’un de ses anciens cadres, Chamath Palihapitiya.

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Une déclaration qui ne rend pas du tout service à Facebook. Pourtant, elle vient de l’un de ses anciens employés. Et pas des moindres, un ancien vice-président chargé de la croissance et de l’audience. Intervenant à une conférence à la Stanford Graduate School of Business, Chamath Palihapitiya, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait un réquisitoire contre Facebook.  Dans la vidéo de sa conférence, déterrée ce lundi 11 décembre 2017 par le site The Verge, Chamath Palihapitiya évoque, en fait,  les conséquences des «j’aime » et autres boutons d’expression d’émotions, l’effet des réseaux sociaux sur ses utilisateurs. «Je crois que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social », déclare-t-il dans cette vidéo d’une heure environ. Selon lui, ces boutons d’expression (j’aime, cœur, etc) « fonctionnement sur la dopamine » et « sapent les fondamentaux des interactions » entre les personnes dans la société. Il relève que Facebook se caractérise par une absence de discours, d’entraide et une présence de la désinformation. Désormais conscient de ce danger, Chamath Palihapitiya fait son mea culpa en exprimant son « immense culpabilité » pour avoir contribué au succès de Facebook. D’ailleurs, il confie avoir interdit l’usage de Facebook à ses enfants. Créé en 2004, Facebook compte aujourd’hui plus de 2 milliards d’abonnés. Chamath Palihapitiya a travaillé chez Facebook de 2007 à 2011.