Le 28 juillet prochain, les enseignants de la maternelle et primaire retourneront dans les salles de classe pour être évalués. Cette évaluation, la deuxième après celle du 16 juin dernier annulé récemment pas le gouvernement, n’est pas du goût du Front pour le sursaut patriotique (FSP).
A la faveur d’une sortie médiatique ce jeudi 19 juillet 2018 à Cotonou, le Front estime que c’est une humiliation pour les instituteurs qui ne devrait se poursuivre. « Il est clair qu’il s’agit d’acte de torture morale des instituteurs », a déclaré Jean Kokou Zounon, porte-parole du FSP qui y voit la « préparation de prétextes fallacieux et inadmissibles pour la répression de ces éducateurs qui ont défié le pouvoir pendant plus de quatre mois ».
Le Front pour le sursaut patriotique s’est également offusqué de ce que l’évaluation ait été annulée « sans que soient désignés et sanctionnés les auteurs de cette soi-disant mauvaise organisation, de ce gaspillage de temps, de l’énergie et des ressources publiques ».
« Le FSP soutient les protestations qui fusent de tous les milieux des enseignants contre la reprise de ce test arbitraire d'évaluation, de cette poursuite des mesures humiliantes, arbitraires et torturantes des instituteurs », a indiqué Jean Kokou Zounon avant d'inviter toutes les couches à soutenir les travailleurs en lutte.