. . .

Archives

Criminalité transnationale : Bénin, Burkina, Togo et Nigéria à l’école des Etats-Unis à Cotonou

Criminalité transnationale : Bénin, Burkina, Togo et Nigéria à l’école des Etats-Unis à Cotonou

A Cotonou, s’est ouvert ce mardi 4 juin 2019, un symposium organisé par le département américain de la justice pour le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et le Nigéria sur le thème : « Coopération transfrontalière et les crimes transnationaux dans les zones non contrôlées : exemple de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique ».

A Cotonou, s’est ouvert ce mardi 4 juin 2019, un symposium organisé par le département américain de la justice pour le Bénin, le Burkina Faso, le Togo et le Nigéria sur le thème : « Coopération transfrontalière et les crimes transnationaux dans les zones non contrôlées : exemple de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique ».

symposium-criminalite-transnationale-benin-burkina-nigeria-togo A l'ouverture du symposium sur la criminalité transnationale à Cotonou

Des enquêteurs principaux et des procureurs provenant du Nigéria, du Burkina Faso, du Togo et du Bénin. Ils sont réunis depuis mardi 4 juin 2019 dans un hôtel de Cotonou autour de la question de la criminalité transnationale. Ces hauts responsables de la sécurité participent à un symposium organisé par le département américain de la justice avec le concours de l’Ambassade des Etats-Unis au Bénin.

Washington veut en effet, partager ses expériences avec ces Etats ouest-africains qui font face à la criminalité à leurs frontières communes. La rencontre qui dure trois jours a pour thème, « Coopération transfrontalière et les crimes transnationaux dans les zones non contrôlées : exemple de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique ».

Des experts venus des États-Unis a indiqué Carmen Corbin, Conseillère juridique à l’Ambassade des Etats-Unis, partageront « leurs expériences des régions reculées situées le long de la frontière des États-Unis et du Mexique ». Ce sera également, l’occasion pour les participants des quatre pays d’«échanger sur l’état actuel de la criminalité transnationale le long des frontières éloignées » et de « capitaliser sur les acquis récents de la coopération régionale, notamment de l’opération conjointe de maintien de l’ordre menée par le Bénin, le Togo, le Burkina Faso et le Niger le long de leur frontière commune »,  a précisé l’Ambassadrice Patricia Mahoney.

Une « volonté de lutter contre la criminalité » au Bénin

L’importance que revêt ce symposium de Cotonou est capitale, a reconnu Timothée Yabit, le représentant du ministre béninois de la Justice à la cérémonie d’ouverture. « Les questions touchant à la criminalité transfrontalière nous affectent tous et exigent donc une solution coopérative », a déclaré le représentant du ministre Sévérin Quenum. Le symposium, a-t-il dit, est une « rencontre hautement cristallisée par les besoins de se doter d’outils nécessaires à une compréhension rapide et facilitée du système juridique des pays transfrontaliers qui se doivent également d’échanger les meilleures pratiques pouvant conduire à des enquêtes efficaces, des poursuites et instructions pertinentes afin d’aboutir à des jugements efficients ».

 Le Bénin en la matière, fait des efforts que Directeur adjoint de cabinet n’a pas manqué de souligné.  « En juillet 2018, le Conseil des ministres de la République du Bénin a nommé un Secrétariat permanent chargé de mutualiser les actions de prévention de l’extrémisme violent au Bénin.  A travers cette initiative, le gouvernement a reconnu la nécessité de mettre en œuvre un instrument dédié à travers la commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Il aura également pour mission d’adapter la législation de notre pays à la prévention du phénomène et à sa lutte », a-t-il fait savoir.

La tenue du symposium à Cotonou, est aussi pour les Etats-Unis, un acte de reconnaissance des efforts du pays. « Le gouvernement du Bénin témoigne sa volonté de lutter contre la criminalité frontalière et transnationale le long de la frontière entre les pays », a déclaré l’Ambassadrice des Etats-Unis qui espère beaucoup de résolutions et d’engagement pour la sécurité de la sous-région au terme de cette rencontre.